Écovolontariat : des missions de bénévolat pour la protection de la nature et des animaux sauvages
Les missions d’écovolontariat vous permettent de vous engager sur le terrain pour participer à la sauvegarde de l’environnement et des espèces d’animaux menacés. Ces projets se déroulent souvent en pleine nature, dans des milieux tels que la savane en Afrique, la forêt vierge en Amérique du Sud ou les récifs coralliens de l’océan Pacifique. Le bénévolat pour l’environnement est particulièrement physique, et idéal pour les volontaires en herbe qui aiment se dépenser ! Vous trouverez sur Guidisto un vaste choix de missions d’écovolontariat pour 2023, 2024 ou plus tard, et ce, partout dans le monde : Afrique, Asie, Amérique du Sud et du Nord, Europe et Océanie. À vous de comparer les projets pour savoir celui qui vous correspond le plus !
Table des matières
- Où s’engager : quelques exemples de missions d’écovolontariat
- Dans quel contexte : les structures qui accueillent des volontaires
- Pour quoi faire : quelles tâches confie-t-on aux volontaires ?
- Quand : à quelle période est-il possible de s’engager ?
- Pour qui : quelles sont les qualifications requises ?
4 bonnes raisons de faire une mission d’écovolontariat
- Vivre une expérience hors du commun dans des milieux spectaculaires tels que la savane africaine ou la forêt amazonienne
- Participer à la sauvegarde d’espèces emblématiques telles que les rhinocéros, les lions, les singes ou les éléphants
- Se dépenser physiquement tout en œuvrant pour une bonne cause
- Être utile même pour une mission courte (2 à 4 semaines)
Où s’engager : quelques exemples de missions d’écovolontariat
Mais d’abord, l’écovolontariat, qu’est-ce que c’est ?
On appelle mission d’écovolontariat un projet de bénévolat qui œuvre pour la protection de l’environnement, des espèces d’animaux menacés et de leurs habitats naturels.
Ces missions se distinguent du volontariat en soins animaliers, où les volontaires travaillent dans des centres et refuges pour s’occuper d’individus blessés ou incapables de retourner à l’état sauvage. Si ce type de projet vous intéresse, nous vous invitons à consulter notre page sur le volontariat avec des animaux.
Exemples de missions par type d’habitat
Au cours d’une mission d’écovolontariat, vous serez amené à travailler en pleine nature, dans des milieux exceptionnels, dont certains sont particulièrement populaires auprès des volontaires.
La savane africaine
Écovolontariat pour la protection du “Big 5” en Afrique du Sud
La mission se déroule dans une réserve du Cap-Oriental, qui abrite les espèces les plus emblématiques de la faune sauvage africaine : lions, éléphants, léopards, rhinocéros et buffles (le fameux « big 5 »). Entourés des équipes sur place, les volontaires participent au suivi des populations et au maintien la réserve. Plus de détails sur ce projet d’écovolontariat.
Les récifs de coraux
Projet de sauvegarde des fonds marins en Thaïlande
L’équilibre des fonds marins thaïlandais est menacé par l’industrie de la pêche, du tourisme et par le réchauffement climatique. Plongez-vous (littéralement) dans la sauvegarde de cet écosystème d’une richesse exceptionnelle en réalisant des études qui serviront à trouver des solutions concrètes pour enrayer le déclin des populations de poissons et de coraux. Plus de détails sur cette mission.
La forêt vierge
Protection de la forêt amazonienne au Pérou
Partez en pleine jungle amazonienne pour protéger la biodiversité de la forêt tropicale ainsi que pour participer à un programme de réintroduction de la faune sauvage et à un projet de ferme biologique modèle ! La région étant de plus en plus dévastée par les projets miniers et pétroliers, votre aide sur le projet est primordiale pour sauvegarder la faune et la flore amazonienne. Aller sur la description du projet.
Les richesses naturelles de l’Australie
Écovolontariat en Australie
Explorez la côte est de l’Australie grâce à cette mission d’écovolontariat prenant la forme d’un road-trip et qui vous fera notamment passer par Sydney, l’île Fraser ou encore le cap Tribulation. Aux côtés d’autres volontaires du monde entier, vous serez amenés à effectuer différents travaux pour la protection des habitats naturels de l’Australie. Voir la page de la mission.
La nature sauvage américaine
Mission de protection de la nature en Californie
Au sein d’une équipe de 10 volontaires venus du monde entier, vous agissez dans l’une des plus belles zones de la Californie, qui comprend la forêt nationale de Los Padres et la côte de Big Sur. En plus des travaux de maintenance des espaces et des chemins, vous aurez suffisamment de temps libre pour vous permettre d’explorer le « Golden State ». Découvrir les détails du projet.
Les îles Galápagos
Mission de protection des espèces des Galápagos
Vivez une expérience inoubliable sur cet archipel du Pacifique, qui est une destination prisée des naturalistes du fait de sa biodiversité exceptionnelle. Le but du projet est de favoriser la sauvegarde d’espèces telles que les tortues géantes, mais aussi les lions de mer ou les pétrels des Galápagos (une espèce endémique d’oiseaux marins). Lire la description complète de cette mission.
Exemples de missions par forme d’action
Les missions d’écovolontariat font partie des types de projets les plus physiques, et devraient particulièrement combler les amoureux des grands espaces et de randonnée.
Travaux pratiques
Projet d’écovolontariat en Nouvelle-Zélande
Les bénévoles de cette mission d’écovolontariat en Nouvelle-Zélande effectuent divers travaux pratiques pour participer à la sauvegarde des espaces naturels de l’île. Vous participerez notamment à la maintenance des chemins, au nettoyage des plages et à la protection des habitats d’espèces emblématiques néo-zélandaises comme le kiwi. Plus de détails sur le projet.
Éducation à l’environnement
Programme de protection des éléphants au Sri Lanka
Participez à cette initiative visant à assurer la survie des populations d’éléphants d’Asie vivant au Sri Lanka, qui sont maintenant menacées par le développement des constructions et des activités humaines. Le programme vise à assurer une médiation avec les populations et à mener des actions de sensibilisation à la protection de l’environnement dans les écoles. Lire la fiche de la mission.
Soins et réintroduction d’animaux sauvages
Volontariat avec des primates en Afrique du Sud
Soutenez ce centre qui recueille plusieurs centaines de primates bébés et adultes d’espèces variées, pour leur fournir des soins et, si possible, leur permettre d’être réintroduits à l’état sauvage. Les volontaires peuvent notamment être amenés à préparer les repas et à nourrir les singes, à les surveiller, les laver, et à nettoyer les enclos. Plus de renseignements sur la mission.
Avertissement : le cas des projets avec des lions et des éléphants
La mission de notre portail est de promouvoir un volontariat utile et responsable. Pour ce faire, nous n’acceptons sur Guidisto que des missions sérieuses et qui ont un impact réellement positif. Nous allons même jusqu’à refuser catégoriquement certaines catégories de missions, dont deux types de projets d’écovolontariat avec des animaux, à savoir :
- Les missions où l’on vous propose d’interagir avec de jeunes félins (lions, guépards, etc.), que l’on trouve surtout dans le sud de l’Afrique, et dont les organisateurs sont de mèche avec l’industrie de la chasse aux trophées.
- Les missions où l’on vous propose de monter à dos d’éléphant que l’on trouve surtout en Asie du Sud-Est (Cambodge, Thaïlande), et qui usent de pratiques cruelles pour domestiquer les éléphants.
Vous trouverez plus de détails dans notre page dédiée au volontariat avec des animaux, sur nos billets de blog dédiés aux missions d’écovolontariat avec des lionceaux et aux projets dans des sanctuaires d’éléphants.
Si vous voulez vous engager avec des félins ou des éléphants, il existe heureusement des alternatives responsables, dont vous trouverez plusieurs exemples en faisant une recherche sur notre portail.
Dans quel contexte : les structures qui accueillent des volontaires
Suivant l’organisme de volontariat, le pays d’action et le but du projet, une mission d’écovolontariat peut se dérouler dans des contextes variés, comme par exemple :
- dans un parc national,
- dans une réserve naturelle,
- dans une réserve privée.
Ce dernier type d’endroit n’existe pas en Europe, et est plutôt caractéristique de l’Afrique. Faire de l’écovolontariat dans une réserve privée permet de générer des revenus alternatifs pour celles-ci, ce qui les dissuade de recourir à des pratiques plus nuisibles comme la chasse aux trophées.
Remarque sur les frais de mission
L’écovolontariat est un type de projet pour lequel les frais de mission sont en général particulièrement élevés.
La raison principale est que les missions environnementales ne se déroulent pas dans un contexte urbain et sont généralement basées dans des endroits reculés, souvent au beau milieu de la nature sauvage.
Les villes les plus proches peuvent être à plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres du lieu du stage, et cela impacte le prix de différentes manières. Il faut par exemple payer pour :
l’acheminement en voiture des écovolontaires jusqu’au lieu de déroulement de la mission (qui implique l’achat de la voiture, son entretien et le salaire du chauffeur),
- l’utilisation de moyens de transport plus « inhabituels » pour les projets très reculés (certains projets en Amazonie sont par exemple accessibles uniquement en pirogue),
- la création d’infrastructures pour loger les volontaires sur place,
- l’acheminement des commodités : eau, nourriture, ligne téléphonique, accès à internet, etc.
Inutile donc de crier à l’arnaque si une mission de volontariat pour l’environnement vous demande des frais de missions élevés ! Si vous voulez plus d’explications, nous vous invitons à lire notre article Pourquoi payer pour une mission de volontariat ?
Les projets d’écovolontariat marin peuvent être particulièrement onéreux, car dans ce cas précis, il faut ajouter :
- les salaires des formateurs de plongée,
- la location des bateaux,
- la location de l’équipement de plongée, etc.
Si vous êtes déjà un plongeur expérimenté, cela peut engendrer des réductions sur les frais de mission (puisque vous n’aurez pas à passer votre baptême et niveau 1 de plongée). Pensez donc à le mentionner lorsque vous prenez contact avec une organisation !
Remarque sur l’accès à internet pendant votre mission
Soyez préparé à ce que vous n’ayez pas accès à internet tout le temps pendant votre mission de volontariat. Dans le cas d’un projet d’écovolontariat qui se déroule dans des milieux sauvages en Afrique, Asie ou Amérique du Sud, il est relativement fréquent que la connexion internet soit réservée aux cas d’urgence.
Plutôt que de voir cela comme un inconvénient, nous vous invitons à considérer cet élément comme une chance, car c’est l’opportunité de vous déconnecter et de profiter au maximum de votre voyage. Vous verrez que l’expérience en sera d’autant plus riche !
Pour quoi faire : quelles tâches confie-t-on aux volontaires ?
Au cours d’une mission d’écovolontariat, les volontaires peuvent être amenés à effectuer des tâches très variées, que nous avons regroupées en 4 grandes catégories.
Travaux pratiques :
reforestation,
- agriculture,
- maintenance de chemins,
- nettoyage des plages,
- collecte de graines,
- bagage d’oiseaux,
- installation de pièges photographiques ou de capture d’invertébrés (principalement des insectes),
- régulation d’espèces invasives (principalement de plantes mais aussi parfois d’espèces d’animaux comme le poisson-lion aux Caraïbes)…
Les travaux pratiques sont LE grand classique des missions de bénévolat pour la protection de la nature, et qui explique aussi pourquoi on dit que l’écovolontariat peut être particulièrement physique.
Études de biodiversité :
observations,
- collecte de données,
- suivi des populations…
Mener des études de biodiversité ne nécessite pas d’avoir des connaissances particulières car les volontaires sont encadrés par des spécialistes sur place. Bien entendu, les naturalistes en herbe sont les bienvenus, et toute connaissance pratique pourra vous aider dans votre travail, voire faire que l’on vous accorde plus d’autonomie.
Puisque ces études sont principalement menées par des non-spécialistes, on est en droit de se demander si elles sont réellement utiles.
Il faut savoir que bien souvent, les réserves fonctionnent grâce aux dons et aux subventions et il est important pour le personnel de pouvoir avoir une trace de l’évolution des milieux, afin d’avoir une preuve documentée de l’efficacité de leur travail, mais aussi pour pouvoir vérifier que leurs actions ont l’effet escompté.
Éducation à l’environnement
On pourra également vous demander de mener des actions de sensibilisation à l’environnement auprès :
- d’enfants,
- de touristes,
- de locaux.
Vous aurez par exemple l’occasion d’animer des ateliers dans des écoles pour familiariser les enfants à une cause, comme la sauvegarde de telle ou telle espèce, ou l’apprentissage de gestes quotidiens pour l’écologie.
Soins animaliers :
nourrissage des animaux,
- nettoyage des enclos,
- soins,
- capture d’individus blessés pour les rapatrier au centre,
- aide à la relâche à l’état sauvage…
Certaines missions dans des centres ou refuges ont pour but la sauvegarde d’espèces menacées, dans l’optique de réintroduire les animaux à l’état sauvage ou de leur offrir la meilleure vie qui soit si le retour à la nature est impossible. Si vous êtes intéressé par ces activités, nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux missions de soins animaliers et vétérinaires.
Enfin, sachez qu’il existe aussi des projets plutôt axés sur l’énergie, l’eau ou la gestion des déchets. Vous les retrouverez principalement dans notre catégorie ONG & Lobbying. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre page sur les stages en ONG.
Quand : à quelle période est-il possible de s’engager ?
De nombreux projets d’écovolontariat sont disponibles à tout moment, en 2023, 2024 ou plus tard. Dans ce cas, les dates de départ et d’arrivée sont souvent flexibles : vous choisissez quand vous partez et quand vous revenez. Beaucoup de volontaires choisissent par exemple de partir pendant les vacances d’été (mois de juin, juillet et août). Pour être certain que vos disponibilités soient compatibles avec celles du projet, nous vous conseillons de contacter l’organisme de volontariat le plus tôt possible. Vous pouvez utiliser pour cela le formulaire de contact présent en bas de chaque description de projet sur notre portail.
Un autre avantage des missions d’écovolontariat est que la durée de votre engagement est moins importante que pour les autres types de projet. Vous pouvez vous rendre utile même si vous n’avez que 2 ou 4 semaines à consacrer à votre voyage humanitaire.
Toutefois, nous vous conseillons de vous engager pour la durée la plus longue possible, car votre expérience n’en sera que plus riche, et le projet pourra bénéficier de l’efficacité que vous gagnerez au fil des semaines dans vos tâches quotidiennes.
De plus, les écovolontaires devraient porter une attention toute particulière à leur empreinte carbone. Car s’engager dans une mission pour l’environnement à l’autre bout du monde pour seulement 2 semaines… ça n’est paradoxalement pas très écologique !
Pour qui : quelles sont les qualifications requises ?
Ai-je besoin d’avoir des qualifications particulières ?
Pas de panique ! Pour pouvoir faire une mission d’écovolontariat, il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience ou une formation particulière. Les tâches qui vont seront confiées seront adaptées à ce que vous savez et pouvez faire.
Si vous avez de l’expérience en plongée, en éthologie, en soins animaliers ou dans tout autre domaine pertinent, n’hésitez pas à prévenir l’organisation de volontariat au préalable, pour que vos compétences puissent être mises à profit sur le terrain ! Si vous êtes en recherche de stage dans l’environnement à l’étranger (par exemple au sein d’une ONG), sachez que certaines missions d’écovolontariat peuvent être valorisées pour votre formation.
Pour les missions environnementales qui comportent une grande partie de travaux pratiques ou qui nécessitent de marcher sur de longues distances pour atteindre le lieu de travail, il est important que vous soyez en bonne forme physique. En plus de demander plus de détails à l’organisme de volontariat, il est important que vous consultiez votre médecin pour lui demander son avis sur votre projet, et également vous mettre à jour dans vos vaccins.
Quelle sera ma langue de travail ?
La langue de travail sera généralement l’anglais, qui vous servira à communiquer avec le personnel et les éventuels autres volontaires qui travailleront avec vous.
Néanmoins, on ne vous demandera en général pas de parler anglais couramment pour pouvoir participer, et un niveau scolaire peut parfois suffire. L’écovolontariat est donc une option valable pour les bénévoles fâchés avec la langue de Shakespeare ! Là encore, nous vous invitons à vous rapprocher des organisations de volontariat pour en savoir plus.